Que mange une poule ?

Que mange une poule ?

Les poules raffolent des restes de repas. D’ailleurs, chaque poule consomme jusqu’à 150 kilogrammes de déchets de cuisine – restes de repas, épluchures de légumes, miettes de pain notamment – par an. Et, si elles font l’objet d’une campagne nationale d’adoption auprès des collectivités qui veulent ainsi réduire ainsi le poids des poubelles de chaque foyer, il convient de connaître tout de même ses besoins alimentaires. Et pour cause, si la poule est un animal domestique très facile à vivre, elle n’en reste pas moins très gourmande. Dès lors, pour que l’adoption se passe bien, s’assurer de lui apporter tout ce dont elle a besoin pour être en bonne santé et lui permettre de pondre de magnifiques œufs – jusqu’à 200 œufs par an en moyenne – autant bien la nourrir.

L’alimentation des poules

Seule une alimentation complète et équilibrée est le moyen d'avoir des poules en bonne santé, mais aussi des œufs de qualité. Parce que la poule est omnivore, son alimentation doit se composer de protéines, de vitamines et d'oligo-éléments. Chaque poule, selon sa race bien entendu, mange entre 100 et 150 grammes par jour – selon la race et la taille de la poule – et ce, par petites quantités, à heures fixes. L’eau fraîche doit être disponible en permanence et en quantité suffisante, car la poule est un animal qui boit beaucoup. Gros plan sur ce que mange une poule.

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Les céréales, le plat principal

Les poules pondeuses raffolent des céréales. C’est d’ailleurs la base de l’alimentation des poules pondeuses. Elles doivent composer environ 70% de leur alimentation. L’idéal est de leur proposer des mélanges spécialement conçus à partir de céréales de blé, de maïs et d’avoine notamment. Et, parce que les poules doivent aussi consommer des protéines (à hauteur de 60%), ces dernières peuvent être sous la forme de graines entières comme le pois, le soja, le lin, le tournesol ou encore le colza en l’occurrence. 

Les déchets de cuisine

Véritables composteurs sur patte, les poules se délectent également des restes de préparations. Il est alors possible de leur donner les épluchures de légumes et de fruits, les restes de salades, du pain mouillé, de la charcuterie, les croûtes de fromage, mais aussi les restes de repas cuisinés comme les poissons, les viandes, les pâtes, le riz par exemple. Mais attention, il est des aliments qui sont considérés comme toxiques. Mieux vaut alors éviter de leur donner des pommes de terre crues, des épluchures d’oignons, de bananes, de kiwis et d’agrumes, des feuilles de poireaux crues, du céleri, du pain moisi, des trognons de choux et tout autre reste de repas épicé, sucré et/ou salé. 

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Les compléments alimentaires pour l’hiver

Si les poules affectionnent tout particulièrement se délecter de limaces, d’escargots, de vers de terre ou encore de tous les petits parasites du jardin, cette source de protéine se réduit en hiver. Pour pallier ce manque, il est alors possible de leur donner du colza, du lin, du tournesol, mais aussi un peu de riz avec des petits morceaux de viande hachée ou encore le gras du jambon. En parallèle, les poules sont assez sensibles au froid et à l’humidité et elles dépensent alors beaucoup plus d’énergie pendant l’hiver. Il est alors possible de leur donner des rations plus généreuses, mais aussi de leur offrir quelques « extras » comme du pain trempé dans l’eau, du grain concassé ou encore des soupes tièdes. Une bonne cuillère à soupe d’huile de foie de morue dans un mélange de graines, de restes de repas, est un apport de vitamines très riche qui permet aux poules de passer l’hiver, mais aussi de bien préparer la période de mue.

Les petits plus …

Finalement les poules mangent un peu de tout, elles ne sont pas difficiles. Mais voilà, contrairement à nous qui mastiquons les aliments avant de les avaler, les poules, elles n’ont pas de dents et gobent ces derniers. Autrement dit, elles aspirent tout simplement les aliments. Il n’est alors pas difficile de comprendre que la digestion peut être difficile. C’est pourquoi, pour les aider à digérer, il est possible de rajouter un peu de sable, des graviers de très petite taille ou des tout petits cailloux qui vont permettre de broyer la nourriture. Une tisane de thym une fois par mois permet également de faciliter les fonctions digestives, mais aussi de lutter contre les maladies infectieuses, d’éliminer certains parasites intestinaux. En marge, il convient également de broyer des coquilles d’œufs et/ou d’huître pour satisfaire leur besoin en calcium. En effet, la poule consomme énormément de calcium pour fabriquer la coquille d’œuf. Pour autant, afin d’éviter qu’elles n’identifient les coquilles d’œufs cassées et n’aient envie de manger les œufs après la ponte, mieux vaut les mélanger à une pâtée de pain mouillé ou encore à des restes de plats cuisinés. Et, parce qu’elles raffolent de l’herbe, mieux vaut leur prévoir un espace enherbé au sein de leur poulailler, mieux encore : un parcours herbeux dans le jardin.