Comment travailler en Suisse avec un titre de séjour français ?

Comment travailler en Suisse avec un titre de séjour français ?

En Suisse, l’embauche de travailleurs étrangers sans autorisation est un crime… Il existe une libre circulation des personnes en provenance de l’Union européenne, mais l’admission est restrictive pour les ressortissants de pays tiers (c’est-à-dire en dehors de l’Union européenne). Dans les deux cas, les formalités doivent être effectuées, car tout travailleur souhaitant exercer une activité lucrative en Suisse doit obtenir un permis.

Plan de l'article

Conditions requises pour tout étranger souhaitant travailler en Suisse

Selon l’article 11 de la loi fédérale sur les étrangers, ETR, tout séjour d’un étranger en Suisse pour exercer une activité lucrative est soumis à autorisation.

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1 Tout étranger qui a l’intention d’exercer une activité lucrative en Suisse doit être titulaire d’un permis, quelle que soit la durée de son séjour. Vous devez vous adresser à l’autorité compétente du lieu de travail proposé. 2. Toute activité lucrative est considérée comme une activité lucrative ou autonome qui génère normalement un profit, même s’il est réalisé gratuitement. 3 En cas d’activité salariée, l’employeur soumet la demande d’autorisation. Comme indiqué à l’article 18 du RET

Un étranger peut être admis dans le but d’exercer une activité lucrative

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dans les conditions suivantes : a.leur admission sert les intérêts économiques du pays ; votre employeur a soumis une candidature Article 20 de la RET, délai de prescription

Le Conseil fédéral peut limiter ce nombre de travailleurs étrangers

 : fixer un nombre maximum de permis pour la Confédération et pour chaque canton. Article 21 du RET : ordre de priorité

Un étranger ne peut être admis aux fins d’une activité rémunérée que s’il est prouvé qu’aucun travailleur en Suisse ni aucun citoyen d’un État avec lequel un accord a été conclu ne peut être admis pour trouver la libre circulation des personnes correspondant au profil requis. Les travailleurs en Suisse sont considérés comme : a. les Suisses ; b. les titulaires d’un permis d’affaires ; c. Les titulaires d’un permis de séjour ayant le droit de participer à une activité lucrative.

Procédures pour un employeur qui souhaite embaucher des travailleurs étrangers et européens

Bases légales

Le 1er juin 2002, l’AFMP, l’accord sur la libre circulation des personnes, conclu entre l’Union européenne et la Suisse, a été conclu. C’est donc cet accord qui entre en vigueur pour les ressortissants de l’UE/AELE.

Et une ordonnance fédérale a introduit la libre circulation des personnes dans le droit suisse : il s’agit de l’Ordonnance fédérale sur l’introduction progressive de la libre circulation des personnes, OLCP

Les règlements cantonaux définissent également les règles d’admission.

Dans ces textes, il existe de nombreuses possibilités d’interprétation, mais les directives figurant dans les lettres clarifient toutes ces lois ; Ces lois sont également régulièrement mises à jour avec la jurisprudence la plus récente.

Liste des pays bénéficiant de la libre circulation des personnes

27 pays de l’Union européenne, UE

  • Allemagne
  • Autriche
  • Belgique
  • Bulgarie
  • Chypre
  • Danemark
  • Espagne
  • Estonie
  • Finlande
  • France
  • Grande-Bretagne
  • Grèce
  • Hongrie
  • Irlande
  • Italie
  • Lettonie
  • Lituanie
  • Luxembourg
  • Malte
  • Les Pays-Bas,
  • Pologne
  • Portugal
  • République tchèque
  • Roumanie
  • Slovaquie
  • Slovénie
  • Suède

et 3 pays de l’AELE (European Free Association Trade) :

  • Islande,
  • Lichtenstein,
  • Norvège.

Demandes de permis de séjour pour travailler avec un employeur

Dès son arrivée en Suissesuisse , l’employeur doit envoyer un dossier complet à l’OVPM, l’Office cantonal de la population et des migrations, afin d’obtenir le titre de séjour actif (la personne concernée doit avoir une adresse dans un canton suisse).

  • Formulaire M, rempli et signé,
  • une copie du passeport ou de la carte d’identité nationale,
  • 2 photos de taille et de qualité de passeport (les photos recadrées à partir de photos de vacances, par exemple, seront rejetées),
  • copie du certificat de mariage des époux,
  • une copie du certificat de naissance de chaque enfant, si la personne vient avec son enfant en Suisse.
  • Pour les familles recomposées  : copie du jugement de divorce et de l’attribution de l’autorité parentale, accompagnée d’une lettre de l’autre parent autorisant l’enfant à venir en Suisse.
  • Une copie du contrat de location ou document équivalent : si la personne réside dans un hôtel pendant un certain temps, elle peut envoyer sa réservation d’hôtel, ou si elle réside avec une autre personne, elle peut envoyer la copie de la pièce d’identité de cette dernière et la copie de son bail, avec une lettre de la personne qui l’héberge, certifiant qu’elle est le domicile de cet Européen ouvrier. Dès que la personne a trouvé un logement, elle doit effectuer le changement d’adresse (il sera ensuite modifié sur le permis de travail).

La personne peut commencer à travailler dès qu’elle aura soumis un dossier complet à l’OVPM. Une audiométrie peut utilement compléter l’examen clinique. Permis d’expiration pour un travailleur européen

Lorsque le permis expire, 3 mois avant la date de fin, l’intéressé reçoit généralement un avis d’expiration. Si vous ne l’avez pas reçu, vous devez remplir un formulaire K, renouvellement de permis, Canton de Genève

Toute procédure dans l’OVPM doit être accompagnée d’une copie de la pièce d’identité pour faciliter le processus. Cela peut se faire par courrier, il est inutile de se déplacer.

En cas de changement d’employeur pour un travailleur européen

Les personnes titulaires d’un permis de séjour avec activité rémunérée (cela est indiqué sur le permis et est valable pour toute la Suisse), ainsi que les membres de la famille d’un citoyen suisse ou de celui d’un étranger titulaire d’un permis C ou B durable sont dispensés d’annoncer des changements d’employeur et d’accepter emploi auprès d’un employeur suisse. Par conséquent, aucune action n’est nécessaire auprès de l’OVPM, dans ce cas, en cas de changement d’employeur.

Autorisation de travail pour les travailleurs transfrontaliers européens

Il n’y a plus de zone frontalière

, de sorte qu’un citoyen peut vivre dans n’importe quel pays européen et avoir un permis G pour les travailleurs frontaliers. Par exemple, une personne qui vit à Londres ou Marseille est peut-être un travailleur transfrontalier en Suisse : en théorie, pour en bénéficier, il doit retourner dans sa ville natale au moins une fois par semaine.

Autorisation de travail pour travailleur transfrontalier G , dossier à fournir à l’OVPM :

  • Formulaire F, rempli, daté et signé,
  • copie du passeport ou de la carte d’identité en cours de validité
  • 2 photos de format passeport et de qualité

Le permis G est valable 5 ans ou égale à la durée du contrat de travail si le contrat est inférieur à 364 jours. Si un travailleur transfrontalier s’installe en Suisse, il doit demander un séjour.

Le cas d’un travailleur déplacé en Suisse par une entreprise européenne étrangère

Selon la lettre R

Si une entreprise européenne étrangère détache des travailleurs dans une entreprise suisse pour fournir des services, la société étrangère doit faire de la publicité pour ces travailleurs en Suisse si elle fournit plus de 90 jours de prestations par année civile. société étrangère se trouve en dehors de l’EuropeEn moins de 90 jours, ce processus n’est plus nécessaire. En revanche, si la (pays tiers), l’annonce est obligatoire quelle que soit la durée du service (il n’y a plus cette période de 90 jours).

Étant donné que la société suisse ne sait pas nécessairement si la procédure a été prise ou non, elle peut le garantir en demandant l’avis de la société étrangère pour s’assurer que cette société étrangère a pris les mesures nécessaires (quelle que soit la durée du service si l’entreprise est en dehors de l’Europe, et uniquement si l’entreprise se trouve en dehors de l’Europe, et uniquement si la durée du service dépasse 90 jours par année civile si la société est basée en Europe). La responsabilité des entreprises suisses s’engage

Pour envoyer des employés étrangers en Suisse : cette activité doit présenter un intérêt pour la Suisse.

Procédures à suivre pour embaucher un employeur travailleurs étrangers en provenance de pays tiers (= ressortissants hors Union européenne)

Bases législatives pour le travail des citoyens non membres de l’UE

Les textes qui s’appliquent au travail des ressortissants de pays tiers sont les suivants :

  • Loi fédérale sur les étrangers, l’ETR
  • Ordonnance sur l’admission à la résidence et l’exercice d’une activité de don (OASA)
  • La réglementation cantonale : autorisation de travail, États tiers.

Demandes de permis de séjour et de travail pour les ressortissants hors de l’Union européenne

L’employeur doit envoyer tous les documents à l’Office cantonal de la population, qui transmet à son tour au ministère du Travail, du Travail étranger

L’employeur reçoit une réponse dans un délai de 8 semaines.

Pièces à transmettre :

  • formulaire rempli et signé,
  • une copie du passeport en cours de validité,
  • lettre de présentation, programme et diplôme,
  • certificat de travail,
  • contrat de travail signé au moins par l’employeur.

Idéalement, l’employeur devrait passer par l’ Pour embaucher un travailleur en dehors de l’UE, l’employeur doit être en mesure de démontrer qu’il a mené des recherches sérieuses mais infructueuses sur le marché du travail suisse et européen. L’employeur doit effectuer cette recherche avant d’employer la personne. agence cantonale pour l’emploi (il y a des commerçants au chômage à Genève, donc un employeur ne pourra pas embaucher un commerçant chinois, par exemple…) Pour effectuer ces recherches de travailleurs, vous pouvez également recourir à des petites annonces, des sites Web, des sites européens, travailler avec des agences pour l’emploi.

Le bénéficiaire doit attendre la décision dans son pays de résidence, conformément à l’article 17 du RTE

Lorsque l’employeur reçoit la décision favorable, la personne concernée doit se rendre au représentation diplomatique la plus proche de votre lieu de résidence pour récupérer votre visa d’entrée. Le bénéficiaire peut commencer son activité rémunérée dès qu’il a annoncé son arrivée en Suisse, c’est-à-dire dès son arrivée à l’office cantonal de la population pour la saisie du permis biométrique. Conditions d’octroi de permis aux ressortissants de pays tiers

Ces permis pour les ressortissants de pays tiers sont acceptés pour les cadres supérieurs, ou les personnes, qui ne sont pas des cadres supérieurs, mais qui possèdent des compétences linguistiques exceptionnelles, etc. Il doit y avoir un intérêt économique : l’admission d’étrangers doit servir les intérêts économiques de la Suisse. La Suisse rejette toute sous-offre salariale : il existe donc un contrôle a priori des conditions de travail et de la rémunération : le salaire habituel est vérifié, par exemple, à l’aide du calculateur de salaire de GMTG Genève (une calculatrice fédérale est également disponible). L’employeur doit fournir une copie avant le résultat de la calculatrice. Il existe un nombre limité (quotas) pour les permis L et B pour les ressortissants de pays tiers. Cela crée donc des situations complexes pour la Genève économique.

Permis de séjour B pour les ressortissants de pays tiers (= hors Europe) :

L’autorisation est accordée pour une durée limitée, l’exercice de l’activité est possible dans toute la Suisse, le but du séjour doit être très clair et déterminé. Cette autorisation peut être accompagnée de limitations telles que la durée du mandat, le changement d’employeur peut être interdit, etc.

Si l’étranger ressortissant d’un pays tiers souhaite créer une entreprise en Suisse, des objectifs lui seront fixés et, si le chiffre d’affaires fixe n’est pas atteint, le renouvellement du autorisation.

Si le permis est soumis à certaines conditions : ces conditions sont indiquées sur le permis (par exemple, pas le droit de changer d’employeur). Si la personne perd son emploi, elle devra demander un permis sans activité, alors ce sont ses ressources financières qui sont prises en compte pour lui accorder ou non une autorisation.

Permis de séjour L pour les ressortissants de pays tiers (= hors Europe) :

Ce permis de séjour L est limité à 1 an, la prolongation jusqu’à un maximum de 2 ans. Le but du séjour doit être très déterminé. Il n’y a pas de mobilité professionnelle, par conséquent, la personne ne peut pas changer librement d’employeur.

Il peut exercer son activité dans toute la Suisse. Le renouvellement de l’autorisation n’est possible qu’après une pause d’un an. En vertu du permis L, un conjoint qui obtient un permis L par le biais du regroupement familial ne peut pas exercer d’activité indépendante.

Autorisation de travail pour les travailleurs transfrontaliers G (non européens) pour les ressortissants de pays tiers

Exigence pour le permis G : permis de séjour permanent dans l’un des pays voisins de la Suisse et résidence pendant au moins 6 mois dans la zone frontalière suisse. Ce sont les deux premières conditions essentielles à l’obtention d’un permis G.

Cette autorisation de travail peut être assortie de conditions, mais dans tous les cas, un retour hebdomadaire dans le pays d’origine à l’étranger est requis. La mobilité professionnelle n’est possible qu’après 5 ans.

Citoyens hors Union européenne : demandes de renouvellement

En principe, l’OVPM envoie un avis d’expiration dans les 3 mois précédant la fin de la validité du permis. Si la personne concernée ne reçoit pas cet avis, elle peut envoyer un formulaire K avec une copie de son passeport à l’office cantonal.

Citoyens en dehors du Union européenne : demande de changement d’employeur ou de création d’entreprise

Il n’est pas nécessaire d’annoncer un changement d’employeur si le travailleur possède un permis de séjour avec activité rémunérée, ainsi que des membres de la famille d’un citoyen suisse ou celui d’un étranger titulaire d’un permis C ou B permanent. En revanche, les personnes qui détiennent un permis B pour étudier, B conditionnel, B temporaire, B dans le cadre de l’aide aux réfugiés, et B non rémunéré, ainsi que celles qui ont un permis L, N, F, Ci ou G sont toujours soumises à un permis de travail.

Il est à noter qu’un étudiant non européen a le droit de travailler 15 heures par semaine (mais seulement après 6 mois de séjour) et tant qu’il étudie dans une université suisse. L’étudiant est autorisé à travailler à temps plein s’il s’agit d’un stage qui fait partie intégrante des études.

Un étudiant étranger diplômé de une université suisse est soumise à un permis de travail. Ils peuvent rester 6 mois en Suisse après avoir terminé leur formation (6 mois après la date de réussite de l’examen) pour trouver un emploi conforme à leur diplôme et important économiquement ou scientifiquement pour la Suisse. Dans ce contexte, il n’est pas nécessaire de respecter l’ordre de priorité (un Suisse pourrait faire le travail).

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  • Contrat de travail collectif
  • Sécurité et protection de la santé au travail
  • Le travail de nuit
  • Grossesse : droit du travail et droit des assurances
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Sites Web recommandés  :

  • SEM, Secrétariat d’État aux migrations
  • Office cantonal de la population et des migrations, OVPM
  • Suisse : accords bilatéraux
  • Service du travail
  • étranger Office cantonal pour l’emploi, OCE
  • Office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT)
  • Cour fédérale : jurisprudence