Comment interpréter les deux chiffres de la tension ?

Comment interpréter les deux chiffres de la tension ?

Les valeurs de la tension qui s’affichent sur votre tensiomètre sont des indicateurs de votre état de santé. Leur variation donne des informations sur votre bien-être et indiquent si oui ou non vous avez besoin d’une prise en charge rapide, si vous présentez des risques ou si vous êtes en parfaite santé. Cependant, pour en arriver à l’une ou l’autre ces conclusions, vous devez savoir lire et surtout interpréter les deux chiffres qui s’affichent ou que vous vous lisez sur votre appareil de mesure. Découvrez nos conseils pour percer tous les secrets des deux chiffres de la tension.

Les chiffres qui s’affichent après la mesure de la tension

Il y a deux chiffres que vous noterez après la mesure de votre tension. La première, ou si vous disposez d’un tensiomètre électronique, est celle que vous verrez accompagnée de la mention « SYS ». Il s’agit de la tension dites systolique.

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La seconde valeur est celle symbolisée par la mention « DIA ». Il s’agit de la tension diastolique.

Il existe cependant un troisième chiffre plus petite que les autres sur l’écran. Il s’agit de votre fréquence cardiaque. Certains tensiomètres permettent de la remarquer grâce à la présente schématique d’un cœur ou la mention « PUL ».

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Les chiffres représentation les pressions systoliques et diastoliques sont mesurées en millimètre de mercure « mmHg ». Quant à la fréquence cardiaque, elle est en battements par minute.

Interprétation de la pression systolique

Lorsque l’on évoque la tension ou pression systolique, il s’agit de pression maximale relevé dans vos artères quand le cœur se contracte. On parlera donc de la pression de la systole. Idéalement cette pression doit être légèrement inférieure à 120 ou à la rigueur comprise entre les valeurs 120 et 129.

Cependant, si durant la prise, la systolique est comprise entre 130 et 139, il s’agit alors d’un cas de tension normale haute. En effet, nous ne parlons d’hypertension que lorsque la systolique est d’au moins 140. Elle sera légère si ses valeurs sont situées entre 140 et 159. Des chiffres entre 160 et 179 indique une hypertension modérée. L’hypertension sera dite élevée si la systolique est supérieur à 180.

Toutefois, il est possible que le tensiomètre affiche une valeur nettement inférieure à 100. Dans ce cas, il faut conclure que le patient souffre d’hypotension.

Interprétation de la pression diastolique

La tension relevée lors de la phase de relâchement de la révolution cardiaque est appelée la pression diastolique. C’est la valeur que vous lisez au centre de l’écran de votre tensiomètre. C’est la pression du sang dans les artères lorsque le cœur se relâche. A ce moment précis, les artères retrouvent leur taille initiale.

Lors de la mesure, le patient est considéré en bonne santé si la pression diastolique est inférieure à 90. Dès qu’elle est supérieur à ce standard, nous sommes en face d’un cas d’hypertension. Cette dernière sera modérée pour une valeur à partir de 100. A partir de 110, l’hypertension est dite élevée.
Le patient sera considérée en hypotension si la diastolique est inférieure à 70.

Les normes d’interprétations de l’OMS

Les médecins ont pour coutume de convertir les valeurs de la tension en centimètre de mercure. Pour un patient ayant par exemple 119 mmHg/ 75 mmHg, ils diront 11,9/7,5.
Selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé, un patient sera hypertendu si son tensiomètre affiche 140/90. Bien que ce seuil fixé par l’OMS soit pris comme référence, il ne s’applique pas tout de go dans tous les cas de figure. En effet, il faut considérer plusieurs paramètres comme l’état de fatigue, l’âge, l’état de santé globale de la personne, une grossesse en cours, ou si elle souffre d’une maladie particulière.

Il est important de bien prendre les mesures pour ne pas non seulement avoir un résultat erroné, mais pour ne pas procéder à des interprétations différentes de la réalité. Pour ce faire, il faut veiller à bien positionner le brasser et prendre la mesure dans des conditions qui permettent une bonne mesure. En outre, une prise régulière de la tension est idéale pour garder un œil sur son état global. Il est important de ne pas oublier que seul un médecin est qualifié pour une interprétation parfaite des chiffres et de poser un diagnostic fiable ; en conséquence de quoi il pourra prescrire le traitement adéquat.